Et par la Galaxie, je me suis lancé dans cette lecture non pas parce que je travaille pour une Fondation, mais plutôt par l'intérêt de lire et découvrir Isaac Aasimov pour la première fois.
On évoque le "Cycle Fondation" comme une des bases de la SF.
Si jamais elle n'en est pas une, en tout cas l'oeuvre a été certainement une source d'inspiration pour de nombreux écrivains, cinéastes et de générations de lecteurs.
J'ai attaqué cette lecture avec une certaine boulimie. Ca se lit bien, c'est fluide et pour moi qui ne suit pas un un grand lecteur c'était parfait. Au bout d'un moment j'ai commencé à patiner un peu, car j'ai trouvé que le terme de "cycle" prenait tout son sens.
En effet, j'ai trouvé certaines redondances dans le style et le développement de l'histoire ce qui a mis un coup à ma frénésie du départ.
J'ai donc traîné ce bouquin comme un boulet. J'ai voulu voir jusqu'où l'histoire allait arriver...
Même si le final a quelque peu réveillé mon intérêt, ce n'est pas non plus renversant.
Concernant le côté culte de la SF, c'est sur que lire en 2012 un ouvrage écrit il y a plus de 60ans, on perd forcément de la magie au fur et à mesure que l'on vit dans un monde qui a bien changé.
Il faut donc se remettre dans le contexte de l'époque et faire abstraction de nos plus illustres références de SF comme par exemple "Starship troopers" (mais non je déconne je vomis ce film !).
Dans l'esprit, regardons aujourd'hui le film "Alien" (1979) et on verra que les ordinateurs écrivent en vert sur fond noir. Cela fait bien longtemps que l'on ne vit plus cela.
Bref, le "Cycle Fondation" a forcément mal vieilli mais nous devons saluer l'imagination (ou vision) d'Asimov pour plonger les lecteurs de l'époque dans une totale SF.
Bien qu'aujourd'hui on soit moins impressionné il n'en reste pas moins que nous ne sommes pas encore au niveau tel que décrit dans l'oeuvre. Il reste encore de l'inspiration pour notre futur.
En conclusion, un gros pavé qui se lit facilement qui nous plonge dans un univers loin de chez nous mais qui dans la longueur se répète un peu.
L'auteur nous amène vers un final qui remet un peu de piment et d'intérêt mais comme dans toute l'oeuvre c'est en subtilité et finesse. Adeptes de spectaculaire et d'actions explosives, passez votre chemin.
